Mindo

Mindo 2

Dans l’oeil de Monsieur Poussin cette semaine, le village Mindo, situé entre la côte pacifique équatorienne et Quito. Ce village bénéficie d’un climat tropical et d’une végétation luxuriante, les oiseaux et notamment les colibris y sont omniprésents sur la route des cascades.

Mindo est un haut lieu de l’Eco-Tourisme en Equateur. On peut y trouver une Mariposaria (entendez élevage de papillons), ici on vous montre la vie du papillon du début à la fin !

Petite spécificité de Mindo, on y trouve du chocolat noir ! Truc de fou ! Il y a en fait à Mindo une fabrique de chocolat que l’on peut visiter (la visite se termine par une dégustation :), et d’un restaurant qui propose des brownies à se taper le cul par terre !

Voilà nous rentrons maintenant à Quito avant de prendre l’avion pour la France.

A bientôt

 

La côte Pacifique, suite et fin…

Dans l’oeil de Monsieur Poussin ces dernières semaines, du sable, des cocotiers et l’océan.

Nous avons quitté Montañita pour nous rendre à Puerto Lopez où se trouve l’Île de la Plata, aussi appelée « Galapagos du pauvre ». Il n’est pas difficile de faire moins cher que les îles Galapagos (l’entrée dans la réserve coûte près de 100$/personne…) ici on nous propose un tour à la journée pour 40$… C’est déjà plus raisonnable… Mais bon les tours organisés on aime pas trop ça, on se contentera de boire une bière sur la plage pour le couché de soleil et de faire un petit tour dans ce village de pêcheur.

Direction Canoa, pour y passer la semaine sainte. Canoa est un village très calme et reposant sauf pour la Semaine Sainte où tout l’Equateur se donne rendez-vous pour faire la fête et se rouler dans le sable. La plage s’étend sur plusieurs kilomètres, il nous sera facile de se trouver un petit coin tranquille à l’écart de la foule afin de se dévouer à notre nouvelle passion, l’observation des crabes… Cheval sur la plage, surf, à Canoa on ne s’ennuie pas mais il faut tout de même poursuivre notre route vers Mompiche.

Mompiche sera notre dernière étape sur la côte, avant de prendre la route pour se rapprocher de Quito. Mompiche est un village de pêcheurs où la plage s’étend sur plus de 6km. Nous avons pu également voire à Mompiche une plage de sable noir tout à fait étonnante.

A présent direction Mindo pour passer nos derniers jours en Equateur.

A bientôt.

Montañita : Quand je serais grand, je serais surfeur !

Montanita life style

Ces 10 derniers jours, dans l’oeil de Monsieur Poussin ont déferlé plus d’une vague. En effet, c’est à Montañita, sur la côte Pacifique de l’Equateur que nous nous sommes installés ces derniers jours. Montañita a pour réputation d’être un village où Sex, Drugs & Rock’n’Roll forment un cocktail détonant ! Soit… pas vraiment notre délire… Mais après avoir entendu quelques échos, il semblait qu’il nous fallait y passer, au moins pour voir…

Et la surprise !

En fait Montañita est un paradis pour surfeurs ! Calme et tranquille la journée, tout le centre raisonne la nuit au son grave des boîtes de nuit et la fête s’étend jusqu’à la plage.

A faire à Montañita : Boire un « Mojito Maracuilla » dans la rue des cocktails, gouter un ceviche sur la plage, regarder le coucher de soleil en buvant une bière, déguster des crevettes à ail et surfer…

A bientôt, chicos….

Cuenca, chapeau l’artiste…

Cette dernière semaine, dans l’œil de monsieur Poussin, ont brillé mille et un chapeaux.Et pas n’importe lesquels, los sombreros de paja Toquilla, aussi appelés injustement Panamas, puisque ce chapeau et bel et bien Équatorien. Il n’y aura pas que les chapeaux mais aussi les 52 églises de la ville qui permettent aux Cuencanais de diposer d’une église par semaine de l’année. Cuenca respecte ses traditions, mais c’est résolument une ville moderne et propre. Quand une rue n’est pas embellie par une Eglise, c’est une peinture murale qui s’en chargera. Il y en a pour les yeux mais aussi pour la panse, à Cuenca se trouvent de nombreux restaurants qui proposent autre chose que du « Pollo con Arroz ». Vous l’aurez compris à Cuenca, a été pour nous la ville du craquage ! (Cuenca en Images)

Avant de quitter les Andes pour rejoindre la côte nous nous dégourdirons les jambes au Parc National Cajas situé à 1H de Cuenca. « Cajas » signifie « froid » pour les indigènes de Cañari et effectivement ce dernier était bien au rendez-vous, pas d’exception. En une rando nous aurons pu y voir de bien jolies choses et surtout bien différentes de ce que l’on a pu voir auparavant (bosquets de Quinua, montagnes rocheuses, végétation, cascades et lagunes en quantité). Je vous laisse les découvrir en photos. Ce parc aura été aussi l’occasion de faire de sympathiques rencontres et je ne parle pas seulement des lamas.

Nous voilà fin prêt à quitter les Andes pour retrouver le niveau 0 de l’océan Pacifique.

A bientôt en maillot de bain.

Départ pour la marche de l’Inca… Dernier appel !

Nous avons quitté Latacunga pour nous rendre toujours plus au Sud, vers Banos, haut lieu du tourisme international en Equateur. Et la ville est à la hauteur de sa réputation : un repère de touristes. C’est étrange mais Banos me rappelle Chamonix ou La Clusaz, peut-être à cause de ses magasins de souvenirs en bois, ou peut-être le restaurant qui proposait de la fondu… Banos a été d’abord prisée pour ses bains d’eau thermale, par la suite les sports d’eau à sensations se sont développés avec l’arrivée du tourisme international… Ce n’est pas trop notre truc, du coup, on prend l’option « descente de la route des cascades, en vélo ». Un petit tour bien agréable sur une route bien battue par les touristes, qui nous mènera après une réparation de pompe et une pose de rustine, au Pailon del Diablo, une cascade sur-puissante où on en prend vraiment plein la gueule (malheureusement les photos ne sont pas à la hauteur de la grandiosité du lieu, vous n’aurez cas y aller vous-même !)

Nous sommes assez rapidement partis vers Riobamba, ville de départ d’un des plus fameux train au monde… La Nariz del Diablo ! Le temps de visiter la ville et son berceau, Cajabamba (où on a pu assister à la fête de l’Equinoxe du printemps) et nous voilà repartis pour Alausi.

D’Alausi (où passe également le fameux train), nous avons rejoints Achupallas afin d’emprunter le chemin de l’Inca qui mène aux ruines d’Ingapirca. La première journée fut un vrai bonheur, ciel bleu, soleil, décor à couper le souffle nous menant à notre lieu de bivouac, au milieu de chevaux et de taureaux en libertés. Toujours guidés par notre boussole ainsi que les traces de pas de chevaux, nous commencions la seconde journée sous les mêmes hospices ! (La classe !!!) Mais c’est après avoir essuyés de belles averses, trempés et de nuit que nous rejoindrons Ingapirca. Cette randonnée nous laissera tout de même de belle image en tête et nous aura donné beaucoup de plaisir.

Nous voilà maintenant à Cuenca, deuxième plus jolie ville coloniale d’Equateur et ville réputée pour ses chapeaux (le fameux Panama, ici appelé simplement sombrero de paja toquilla ») !!! Y’a du craquage dans l’air B-)

A bientôt !

La boucle de Quilotoa

Nous voilà séparés de nos 3 amis Maire, JC et Loïc.

Nous avons décidé de ne pas nous laisser impressionner par la pluie et de marcher malgré tout sur la boucle de Quilotoa.

Au programme, une tente et un réchaud (fait main à partir d’une cannette) à tester et profiter de beaux paysages de Paramo (plaine de haute montagne).

C’est à Latacunga que nous établissons notre camps de base (cette ville possède certainement les meilleurs « Papi Pollo » (entendez poulet frites) d’Amérique du Sud).

Un bus nous amène en haut du cratère qui loge la lagune de Quilotoa réputée pour son bleu profond. Pour fuir la pluie nous nous réfugions dans une boutique artisanale où nous pourrons assister à la création d’une toile d’art Tigua. Nous finirons la journée en campant au fond du cratère.

Le deuxième jour fut marqué par la pluie. Après nous avoir servi de guide, Maria, une femme Quichua, nous accueillera sous son toit de chaume le temps d’une averse (2 heures). Nous ne rejoindrons pas Chugchilan ce soir là, mais en nous arrêtant à Guayama nous aurons enfin le plaisir de goûter au cuy (cochon d’Indes) !

Le jour suivant c’est après avoir traverser un canyon et des paysages somptueux (sans une goute de pluie) que nous arriverons à Chugchilan. Le temps d’une dulce et nous repartons au fond d’un autre canyon où nous camperons, non loin d’Itualo.

Le dernier jour nous amènera au village d’Isinlivi, en traversant de beaux paysages, un pont en bois et une longue montée boueuse et fatigante. De la nous prendrons un bus pour retourner à Latacunga et récupérer nos affaires… Direction Banos !

A bientôt ;-)

Quito… Première !

Bonjour à tous !

Il y a maintenant une dizaine de jours que nous sommes arrivés à Quito avec une idée fixe ! Profiter d’une des plus belle chose que peut offrir l’Equateur, l’ascension d’un volcan enneigé, dont la cime avoisine les 6000 m ! Pour les alpinistes débutants que nous sommes, le volcan Cotopaxi (5 897 m) deuxième plus haut volcan d’Equateur et plus haut volcan en activité du monde (certaines sources démentent mais nous on en est sûr !) semblait être le défi parfait.

Le programme était simple, profiter du carnaval qui débutait pour notre arrivée (une fête en notre honneur… trop cool !), glaner des infos sur tous et n’importe quoi (envoi de colis, trouver des cartes pour les randos, organiser l’ascension…) et continuer de monter des volcans pour le plaisir et pour s’acclimater en vue de relever notre défi !

Un programme bien alléchant, non !?! C’était sans compter sur la poisse…

En réalité pour le carnaval, les Quitenos quittent la ville pour aller fêter le carnaval à la plage ! Du coup peu d’ambiance en ville à part quelques enfants s’aspergeant de mousse et beaucoup de commerces fermés… dont la poste et l’IGM (Instituto Geografico Militario)… La loose, quoi… pour couronner le tout, nous sommes tous tombés malade successivement.

Une fois remis, nous sommes partis pour gravir le Guagua Pichincha et dormir dans son refuge situé à 4500m d’altitude. Nous gravîmes les 1500 mètres de dénivelé qui séparent le petit village de LLoa du refuge, sous la pluie… Trempés, exténués, frigorifiés nous arrivâmes au refuge, qui possède une cheminée (hors d’usage) et pas de bois…

Après une nuit difficile nous sommes retournés à Quito sécher nos duvets. Nous étions préparés à affronter des conditions extrêmes ! Le Cotopaxi n’avait qu’a bien se tenir.

Rendez-vous pris avec l’agence nous étions prêts ! Crampons dans le sac, sous-pantalon, pantalon, sur-pantalon, gant, sous-gants ! On était chaud !!!

22h l’heure de monter ! Mais putain, mon ventre fait de nouveau des siennes… pas maintenant bordel ! C’est dans la voiture que j’attendrais mais compagnons partis pour 10h de marche…

1h du matin, des lumières s’approchent de la voiture, les voilà tous de retour… Neige pas assez compact, risque d’avalanche trop important tout le monde descend…

C’est avec un goût de déception que nous sommes revenus à Quito, manger une dernière pizza avec nos compagnons Mairie, JC et Loïc avant que nos routes divergent… Bon voyage les copains ;)

Nous, on part du côté de Latacunga et la boucle de Quilotoa !

A bientôt !

 

 

Viva Ecuador !

Nous voilà en Équateur.
Et c’est à Otavalo que nous nous installons pour commencer à découvrir ce pays.
Otavalo est connu dans tout l’Equateur pour son marché. Il a lieu tous les jours sur la place des Ponchos (ça tombe bien, la terrasse de notre chambre donne directement dessus) mais c’est le samedi que le marché prend tout son ampleur pour envahir toute la ville, Equatoriens et touristes, tout le monde est là pour faire des affaires !
Après le marché, il nous aura fallu gratter le fond du porte monnaie pour faire la petite donation à l’entrée du parc de la cascade de Peguche. Une jolie cascade, des sentiers qui partent dans tous les sens nous permettant de renouer avec l’aventure.
Nous avons ensuite continué notre reprise de contact avec la randonnée en nous rendant à la lagune de Cuicocha. Nous ferons donc à peu de chose prêt le tour du cratère du volcan du même nom dont le fond à laissé place à cette grande étendue d’eau surmontée de 2 îles qui ressembleraient à des cuys (cochon d’Inde) …
Une idée commençait à monter… L’Equateur possède le plus grand volcan au monde, le Chimborazo (6300m) pourquoi ne pas tenter son ascension ?
Mais pas sans préparation ! C’est avec cette idée en tête que nous sommes allés bivouaquer à la Lagune de Mojanda au pied du Fuya-Fuya. Après quelques heures de randonnée sur les pavés nous arrivons à la Lagune sous le brouillard. Le temps de monter les tentes… et voilà la pluie. Le feu aura du mal à prendre mais il nous réchauffera quand même. Après une nuit difficile nous nous réveillons sous le soleil ! Cependant le temps de faire claquer le réflexe, les nuages étaient revenus.
Nous étions prêts ! Allégés de quelques Dollars (et même un peu plus), et après s’être dégourdi les pattes à 2 reprises pour attaquer l’Imbabura et ses 2000 m de dénivelés affichés par le Lonely Planet !!! Direction La Esperanza, un petit village au pied du volcan. C’est en fait une randonnée de 1200 m qui nous attendait, semée de pluie et de brouillard. Facile !
Et maintenant direction Quito ! La capitale de l’Equateur, 2ème capitale la plus haute au monde avec ses 2800m d’altitude derrière La Paz (Bolivie).

Le sud de la Colombie : de la zone du café au désert de Tatacoa

Voilà une vingtaine de jours en photo !

Tout d’abord l’Eje Cafetera : toute une zone propice à la culture du café de par son altitude et son climat que l’on nomme las-bas « le printemps éternel ». C’est dans l’Hacienda Guayabal à Chinchina que nous nous sommes laissés tenter par une visite des cultures. De la plantation à l’exportation, tout y est expliqué par un aficionados. Malgré ses 53 hectares de terre et ses quelques 200 tonnes de café produit, cette hacienda respecte une culture totalement naturelle avec récole à la main !!! Et quand on voit les dénivelés à parcourir pour attraper ces petites boules rouges, on se dit que le café ne peut être que délicieux. Et c’est d’ailleurs le cas ;)

Ensuite El desierto de Tatacoa : il parait que ce n’est pas un vrai désert ?!? Et pour cause, on y trouve des bières fraîches à volonté ! Plus sérieusement, on peut dire qu’il y fait bien chaud, et la terre orangée sculptée nous donne cette impression d’explorer un nouveau monde. Il s’y trouve aussi un observatoire astronomique très bien placé pour y comprendre un peu mieux à toutes ses petites choses brillantes dans le ciel (quand il n’y a pas de nuages…).

Enfin San Augustin : bon d’accord… Nous n’avons peut être pas apprécié cette région à sa juste valeur… et pour cause, nous n’avons dû voir que 5 ou 6 de ces sculptures archéologiques tant réputées… Mais, nous avons su en profiter autrement, grâce à nos nouveaux compagnons de voyage pour quelques jours : Loïc (le Breton qui tient un blog plein de surprise), Marie et JC (les lyonnais). Au programme, repos et barbecues !!! Un régal.

HASTA PRONTO COLOMBIA !

Ce que l’on peut dire sur la Colombie, c’est qu’un mois et demi de découverte n’est pas assez. Au delà du fait que ce pays fait près 2 fois la France, les habitants y sont plus qu’attachants. Les climats, le style musical, la nourriture sont tellement variés d’une région à une autre. Il y en a pour tous les goûts, la seule chose qui ne change pas, c’est l’accueil des Colombiens : toujours courtois, serviables, souriants, généreux (qu’est-ce qu’on a pu manger gratuitement…) et fiers de leur pays !

Bien sûr, nous nous devons de faire un NB sur la sécurité… Après Israël, je crois que c’est le deuxième pays détenant la palme du plus grand nombre de militaires dans les rues, et même sur les plages ! Ok, les contrôles à tous les trajets de bus peuvent être pénibles… mais au moins on se sent en sécurité. Et à vrai dire il n’y a pas eu un lieu où nous nous sommes sentis en danger. Évidement, là où l’on nous dit de ne pas aller, nous n’y allons pas, il faut savoir rester raisonnable.

Pour conclure, nous vous invitons à découvrir vous-même ce pays, sans trop d’aprioris et en sachant parler un peu espagnol, parce que vraiment, l’échange avec les colombiens reste pour nous le plus « chébre » !

Cartagena

Voilà 3 jours que nous sommes à Cartagena et demain nous partons pour la zona cafetera, en dessous de Medellin.

Nous quittons cette joilie ville animée et chaleureuse où il fait bon flaner.

Découvrer ses voyages en images… Enjoy !