Tous les articles par Kevin

Départ pour la marche de l’Inca… Dernier appel !

Nous avons quitté Latacunga pour nous rendre toujours plus au Sud, vers Banos, haut lieu du tourisme international en Equateur. Et la ville est à la hauteur de sa réputation : un repère de touristes. C’est étrange mais Banos me rappelle Chamonix ou La Clusaz, peut-être à cause de ses magasins de souvenirs en bois, ou peut-être le restaurant qui proposait de la fondu… Banos a été d’abord prisée pour ses bains d’eau thermale, par la suite les sports d’eau à sensations se sont développés avec l’arrivée du tourisme international… Ce n’est pas trop notre truc, du coup, on prend l’option « descente de la route des cascades, en vélo ». Un petit tour bien agréable sur une route bien battue par les touristes, qui nous mènera après une réparation de pompe et une pose de rustine, au Pailon del Diablo, une cascade sur-puissante où on en prend vraiment plein la gueule (malheureusement les photos ne sont pas à la hauteur de la grandiosité du lieu, vous n’aurez cas y aller vous-même !)

Nous sommes assez rapidement partis vers Riobamba, ville de départ d’un des plus fameux train au monde… La Nariz del Diablo ! Le temps de visiter la ville et son berceau, Cajabamba (où on a pu assister à la fête de l’Equinoxe du printemps) et nous voilà repartis pour Alausi.

D’Alausi (où passe également le fameux train), nous avons rejoints Achupallas afin d’emprunter le chemin de l’Inca qui mène aux ruines d’Ingapirca. La première journée fut un vrai bonheur, ciel bleu, soleil, décor à couper le souffle nous menant à notre lieu de bivouac, au milieu de chevaux et de taureaux en libertés. Toujours guidés par notre boussole ainsi que les traces de pas de chevaux, nous commencions la seconde journée sous les mêmes hospices ! (La classe !!!) Mais c’est après avoir essuyés de belles averses, trempés et de nuit que nous rejoindrons Ingapirca. Cette randonnée nous laissera tout de même de belle image en tête et nous aura donné beaucoup de plaisir.

Nous voilà maintenant à Cuenca, deuxième plus jolie ville coloniale d’Equateur et ville réputée pour ses chapeaux (le fameux Panama, ici appelé simplement sombrero de paja toquilla ») !!! Y’a du craquage dans l’air B-)

A bientôt !

La boucle de Quilotoa

Nous voilà séparés de nos 3 amis Maire, JC et Loïc.

Nous avons décidé de ne pas nous laisser impressionner par la pluie et de marcher malgré tout sur la boucle de Quilotoa.

Au programme, une tente et un réchaud (fait main à partir d’une cannette) à tester et profiter de beaux paysages de Paramo (plaine de haute montagne).

C’est à Latacunga que nous établissons notre camps de base (cette ville possède certainement les meilleurs « Papi Pollo » (entendez poulet frites) d’Amérique du Sud).

Un bus nous amène en haut du cratère qui loge la lagune de Quilotoa réputée pour son bleu profond. Pour fuir la pluie nous nous réfugions dans une boutique artisanale où nous pourrons assister à la création d’une toile d’art Tigua. Nous finirons la journée en campant au fond du cratère.

Le deuxième jour fut marqué par la pluie. Après nous avoir servi de guide, Maria, une femme Quichua, nous accueillera sous son toit de chaume le temps d’une averse (2 heures). Nous ne rejoindrons pas Chugchilan ce soir là, mais en nous arrêtant à Guayama nous aurons enfin le plaisir de goûter au cuy (cochon d’Indes) !

Le jour suivant c’est après avoir traverser un canyon et des paysages somptueux (sans une goute de pluie) que nous arriverons à Chugchilan. Le temps d’une dulce et nous repartons au fond d’un autre canyon où nous camperons, non loin d’Itualo.

Le dernier jour nous amènera au village d’Isinlivi, en traversant de beaux paysages, un pont en bois et une longue montée boueuse et fatigante. De la nous prendrons un bus pour retourner à Latacunga et récupérer nos affaires… Direction Banos !

A bientôt ;-)

Quito… Première !

Bonjour à tous !

Il y a maintenant une dizaine de jours que nous sommes arrivés à Quito avec une idée fixe ! Profiter d’une des plus belle chose que peut offrir l’Equateur, l’ascension d’un volcan enneigé, dont la cime avoisine les 6000 m ! Pour les alpinistes débutants que nous sommes, le volcan Cotopaxi (5 897 m) deuxième plus haut volcan d’Equateur et plus haut volcan en activité du monde (certaines sources démentent mais nous on en est sûr !) semblait être le défi parfait.

Le programme était simple, profiter du carnaval qui débutait pour notre arrivée (une fête en notre honneur… trop cool !), glaner des infos sur tous et n’importe quoi (envoi de colis, trouver des cartes pour les randos, organiser l’ascension…) et continuer de monter des volcans pour le plaisir et pour s’acclimater en vue de relever notre défi !

Un programme bien alléchant, non !?! C’était sans compter sur la poisse…

En réalité pour le carnaval, les Quitenos quittent la ville pour aller fêter le carnaval à la plage ! Du coup peu d’ambiance en ville à part quelques enfants s’aspergeant de mousse et beaucoup de commerces fermés… dont la poste et l’IGM (Instituto Geografico Militario)… La loose, quoi… pour couronner le tout, nous sommes tous tombés malade successivement.

Une fois remis, nous sommes partis pour gravir le Guagua Pichincha et dormir dans son refuge situé à 4500m d’altitude. Nous gravîmes les 1500 mètres de dénivelé qui séparent le petit village de LLoa du refuge, sous la pluie… Trempés, exténués, frigorifiés nous arrivâmes au refuge, qui possède une cheminée (hors d’usage) et pas de bois…

Après une nuit difficile nous sommes retournés à Quito sécher nos duvets. Nous étions préparés à affronter des conditions extrêmes ! Le Cotopaxi n’avait qu’a bien se tenir.

Rendez-vous pris avec l’agence nous étions prêts ! Crampons dans le sac, sous-pantalon, pantalon, sur-pantalon, gant, sous-gants ! On était chaud !!!

22h l’heure de monter ! Mais putain, mon ventre fait de nouveau des siennes… pas maintenant bordel ! C’est dans la voiture que j’attendrais mais compagnons partis pour 10h de marche…

1h du matin, des lumières s’approchent de la voiture, les voilà tous de retour… Neige pas assez compact, risque d’avalanche trop important tout le monde descend…

C’est avec un goût de déception que nous sommes revenus à Quito, manger une dernière pizza avec nos compagnons Mairie, JC et Loïc avant que nos routes divergent… Bon voyage les copains ;)

Nous, on part du côté de Latacunga et la boucle de Quilotoa !

A bientôt !

 

 

Viva Ecuador !

Nous voilà en Équateur.
Et c’est à Otavalo que nous nous installons pour commencer à découvrir ce pays.
Otavalo est connu dans tout l’Equateur pour son marché. Il a lieu tous les jours sur la place des Ponchos (ça tombe bien, la terrasse de notre chambre donne directement dessus) mais c’est le samedi que le marché prend tout son ampleur pour envahir toute la ville, Equatoriens et touristes, tout le monde est là pour faire des affaires !
Après le marché, il nous aura fallu gratter le fond du porte monnaie pour faire la petite donation à l’entrée du parc de la cascade de Peguche. Une jolie cascade, des sentiers qui partent dans tous les sens nous permettant de renouer avec l’aventure.
Nous avons ensuite continué notre reprise de contact avec la randonnée en nous rendant à la lagune de Cuicocha. Nous ferons donc à peu de chose prêt le tour du cratère du volcan du même nom dont le fond à laissé place à cette grande étendue d’eau surmontée de 2 îles qui ressembleraient à des cuys (cochon d’Inde) …
Une idée commençait à monter… L’Equateur possède le plus grand volcan au monde, le Chimborazo (6300m) pourquoi ne pas tenter son ascension ?
Mais pas sans préparation ! C’est avec cette idée en tête que nous sommes allés bivouaquer à la Lagune de Mojanda au pied du Fuya-Fuya. Après quelques heures de randonnée sur les pavés nous arrivons à la Lagune sous le brouillard. Le temps de monter les tentes… et voilà la pluie. Le feu aura du mal à prendre mais il nous réchauffera quand même. Après une nuit difficile nous nous réveillons sous le soleil ! Cependant le temps de faire claquer le réflexe, les nuages étaient revenus.
Nous étions prêts ! Allégés de quelques Dollars (et même un peu plus), et après s’être dégourdi les pattes à 2 reprises pour attaquer l’Imbabura et ses 2000 m de dénivelés affichés par le Lonely Planet !!! Direction La Esperanza, un petit village au pied du volcan. C’est en fait une randonnée de 1200 m qui nous attendait, semée de pluie et de brouillard. Facile !
Et maintenant direction Quito ! La capitale de l’Equateur, 2ème capitale la plus haute au monde avec ses 2800m d’altitude derrière La Paz (Bolivie).

Le sud de la Colombie : de la zone du café au désert de Tatacoa

Voilà une vingtaine de jours en photo !

Tout d’abord l’Eje Cafetera : toute une zone propice à la culture du café de par son altitude et son climat que l’on nomme las-bas « le printemps éternel ». C’est dans l’Hacienda Guayabal à Chinchina que nous nous sommes laissés tenter par une visite des cultures. De la plantation à l’exportation, tout y est expliqué par un aficionados. Malgré ses 53 hectares de terre et ses quelques 200 tonnes de café produit, cette hacienda respecte une culture totalement naturelle avec récole à la main !!! Et quand on voit les dénivelés à parcourir pour attraper ces petites boules rouges, on se dit que le café ne peut être que délicieux. Et c’est d’ailleurs le cas ;)

Ensuite El desierto de Tatacoa : il parait que ce n’est pas un vrai désert ?!? Et pour cause, on y trouve des bières fraîches à volonté ! Plus sérieusement, on peut dire qu’il y fait bien chaud, et la terre orangée sculptée nous donne cette impression d’explorer un nouveau monde. Il s’y trouve aussi un observatoire astronomique très bien placé pour y comprendre un peu mieux à toutes ses petites choses brillantes dans le ciel (quand il n’y a pas de nuages…).

Enfin San Augustin : bon d’accord… Nous n’avons peut être pas apprécié cette région à sa juste valeur… et pour cause, nous n’avons dû voir que 5 ou 6 de ces sculptures archéologiques tant réputées… Mais, nous avons su en profiter autrement, grâce à nos nouveaux compagnons de voyage pour quelques jours : Loïc (le Breton qui tient un blog plein de surprise), Marie et JC (les lyonnais). Au programme, repos et barbecues !!! Un régal.

HASTA PRONTO COLOMBIA !

Ce que l’on peut dire sur la Colombie, c’est qu’un mois et demi de découverte n’est pas assez. Au delà du fait que ce pays fait près 2 fois la France, les habitants y sont plus qu’attachants. Les climats, le style musical, la nourriture sont tellement variés d’une région à une autre. Il y en a pour tous les goûts, la seule chose qui ne change pas, c’est l’accueil des Colombiens : toujours courtois, serviables, souriants, généreux (qu’est-ce qu’on a pu manger gratuitement…) et fiers de leur pays !

Bien sûr, nous nous devons de faire un NB sur la sécurité… Après Israël, je crois que c’est le deuxième pays détenant la palme du plus grand nombre de militaires dans les rues, et même sur les plages ! Ok, les contrôles à tous les trajets de bus peuvent être pénibles… mais au moins on se sent en sécurité. Et à vrai dire il n’y a pas eu un lieu où nous nous sommes sentis en danger. Évidement, là où l’on nous dit de ne pas aller, nous n’y allons pas, il faut savoir rester raisonnable.

Pour conclure, nous vous invitons à découvrir vous-même ce pays, sans trop d’aprioris et en sachant parler un peu espagnol, parce que vraiment, l’échange avec les colombiens reste pour nous le plus « chébre » !

Cartagena

Voilà 3 jours que nous sommes à Cartagena et demain nous partons pour la zona cafetera, en dessous de Medellin.

Nous quittons cette joilie ville animée et chaleureuse où il fait bon flaner.

Côte Caraïbe

Voilà la côte caraïbe c’est bientôt fini.

Je vous laisse découvrir Palomino et son embouchure de rivière dans la mer, contraste entre la tranquillité de la rivière et l’agitation de la mer ainsi que ces pêcheurs déterminés.

A découvrir aussi Cabo de la Vela dans la Guarija et son goût de bout du monde…

Bizoux

El Cocuy

Le parc national El Cocuy fait le bonheur des randonneurs, alpinistes, grimpeurs et même des scientifiques aux vues du nombre d’espèces de plantes qui s’y trouvent.

Pour notre part, il nous aura permis non seulement de jouir d’un panorama magnifique mais aussi de s’essayer à l’alpinisme à haute altitude (5100m).

[codepeople-post-map]

Villa de Leyva et la lagune d’Iguaque

Villa de Leyva est un village colonial très convoité par les bogotanais, et on les comprend, puisque ce village est doté d’un charme certain.

Il n’y a pas que le charme de ce village qui attire les touristes (colombiens ou non), mais aussi les paysages alentours comme la réserve naturelle d’Iguaque, la maison de boue, ou encore des cascades.

Pour nous, la réserve d’Iguaque a été une excellente préparation et acclimatation pour l’ascension du Pan de Azùcar (5100 m).