Cette partie s’adresse aux amoureux de la nature, des végétaux aux animaux ; aux amoureux de la montagne mais aussi de la mer. En fait à tout ceux qui peuvent s’émouvoir devant une vue imprenable, et qui aiment se sentir privilégié quant devant eux s’étend un paysage qui pourrai ressembler aux Alpes, à la Bretagne, mais avec souvent un détail qui vous rappel que non, c’est bien la Patagonie. Oh juste des petits détails, pas grand chose : une Baleine Franche Australe qui curieuse de vous rencontrer s’approche si près du bateau qu’on pourrai lui grimper dessus, un Pingouin de Magellan qui vous passera juste sous le nez presque fier d’avoir la priorité (si si ici il existe un panneau priorité aux pingouins), ou bien un glacier de 400 Km de long… (le 3ème plus grand au monde après l’Alaska et l’Antarctique), sans oublier bien sûre le fameux vent patagonien, permanent …atteignant parfois 140 Km/h.
Bref, nous n’avons pas grand chose à raconter, que des images plein la tête, des kilomètres de randonnées dans les jambes et…des crampes aux pouces ! Les crampes c’est parce que nous nous sommes mis au stop, les bus n’étant pas donnés et les Argentins bien sympas . Enfin, n’allez pas croire que c’est simple, les crampes signifient bien qu’il nous arrivait d’attendre quelques heures avant d’être pris, et en plein milieu de la pampa ça crains !
C’est du Nord au sud que nous aurons parcouru ce très très long pays (plus de 4200km de long pour moins de 100 km de large), et en 3 semaines, autant dire qu’il nous aura fallu faire quelques choix.
Notre premier stop aura été le DESERT D’ATACAMA situé au nord, à la frontière argentine (pratique pour nous qui venions tout juste de parcourir le nord ouest argentin).
Un vrai désert, de la chaleur, du vent, du sable ….et beaucoup beaucoup de ….touristes ???!!!
Et oui nous ne sommes pas les seuls ici à vouloir voir le fameux couché de soleil sur la vallée de la lune, les geysers au petit matin, les lacs aux flamants roses…
C’est vrai que nous déchantons un peu à notre arrivée, parce que d’une part un désert plein de monde n’est plus un désert et puis parce que va commencer pour nous une crise financière dans notre porte monnaie.
Les prix sont deux fois plus élevés qu’en Argentine (ici pas de marché noir), toutes les visites se font à partir d’excursions (comprenez cher et plein de touristes) !
Finalement, nous passerons quelques jours à vélos à parcourir ce qui est raisonnable de parcourir avec la force de nos gambettes c’est-à-dire la vallée de la lune, et les lacs salés. Là on doit avouer, quand même, que c’est magnifique.
San Pedro de AtacamaSan Pedro de Atacama
Au loin le Licancabur, un volcan au carrefour de la Bolivie qui nous donne bien des envie avec Kévin à coup de « le prochain pays, c’est la Bolivie » !
San Pedro de Atacama
Puis après 24h de bus, nous arriverons à VALPARAISO, une ville incontournable selon à peu près tout le monde. Et là on ne peut qu’acquiescer ! Imaginez une ville au bord du Pacifique, perchée sur pas moins d’une trentaine de collines, de toutes les couleurs, où il fait beau et chaud.
Valparaiso
Ajouter à cela des graffitis tout partout pour le plus grand bonheur de Kévin, des gens sympas, un asado (barbecue) en pleine rue, des Alfaroles (gâteau au chocolat) artisanaux…et et … bref une ville qui pourrai bien donner envie d’y vivre.
Valparaiso
Bon il ne faut pas oublier son inconvénient majeur : les risques de tsunami… le Chili est un peu trop sismique et Valparaiso un peu trop proche du Pacifique.
Chiloe
il y a un dicton qui dit « si tu sens la terre trembler, mais que les chiliens ne semblent pas s’inquiéter autour de toi, alors prend un verre de vin et profite de l’expérience. Par contre, si les chiliens s’affolent, prends ce même verre de vin, grimpe d’abord sur la colline la plus proche avant de profiter de l’expérience ».
C’est ensuite la direction de PUERTO MONTT que nous prendrons (encore un peu plus au sud, à l’entrée de la Patagonie). Là le climat est très différent, froid, pluie, et surtout du vent. Nous profitons de quelques jours pour visiter les alentours, dont l’île de CHILOE, avec toutes ses petites maisons en tuiles de couleurs. Un petit goût d’Irlande. Là bas les maisons sont sans fondations, quand vous voulez déménager, tout le village prête boeufs, chevaux que l’ont attèlent à la maison pour tracter cette dernière jusqu’au nouvel emplacement.
Chiloe
Puis Puerto varas, où nous ne verrons absolument rien tellement le brouillard était dense, et enfin Puerto Montt dont seul le port vaut vraiment le détour avec ces maisons sur pilotis et ces petits restaurants à la cuisine familiale. Nous testerons le plat typique « le curanto », un mélange des fruits de mer et de poitrine de port, qui dit comme ça ne fait pas rêver, mais est en fait incroyablement délicieux.
puerto Montt
Nous embarquerons ensuite sur l’EDEN VALPARAISO, bateau qui nous amènera à PUERTO NATALES en traversant les fiords chiliennes par un temps plus que clément pour la Patagonie. Elodie fête ses 28 ans sous un soleil incroyable, sur l’eau, au milieu des pics enneigés et des fiords qui petits à petits se resserrent sur le bateau. Un rêve !
Croisière NaviMAG
Arrivés à destination, nous nous organisons aussitôt pour partir le lendemain en trek de 5 jours dans le Parque national TORRES DEL PAINE. Accompagnés de 3 voyageurs rencontrés sur le bateau, nous voila prêts à braver le vent Patagonien.
Torres del Paine
Ce parc est une pépite, lacs bleus turquoises, glaciers, pics enneigés, formations géologiques incompréhensibles, condors en veux tu en voilà, renards… !!! Tout y est !
Alors par moment oui, c’est vrai on se bat contre des vents à 90 KM avec un sac de 12 kg. C’est vrai aussi qu’en une journée on peut y voir les 4 saisons défilées, mais qu’est ce que c’était bon !
Torres del PaineTorres del PaineTorres del PaineTorres del Paine
Retour au camp de base, Puerto Natales, pour un restaurant bien mérité avant de repasser en Argentine pour la suite de la découverte de la patagonie.
Pour découvrir comme il se doit les régions de Salta et Jujuy dans le nord-ouest argentin, nous avons loué une voiture pour plus de liberté.
En dix jours, nous nous en serons mis plein les mirettes niveaux paysages : des Quebradas en veux tu en voilà (quebrada = formation géologique montagneuse subissant +/- l’érosion), Lagunes, champs de vignes, désert de sel et villages pittoresques auront été notre quotidien.
Les photos qui suivent ne pourraient pas mieux décrire ces paysages tant cette partie des Andes est tourmentée, parfois déchiquetée et pleine de couleurs.
Nous avons également goûté le vin blanc réputé de Cafayate , et il est vrai (comme dirait Patrick le français de Salta , qui nous aura bien briffé sur ce périple) que niveau viande et vin, les argentins n’ont rien à envier aux français.
Je finirai par dire qu’un des points forts de ce séjour dans le nord-ouest aura été la rencontre avec la communauté indigène de Quilmes (n’imaginez pas que ceux sont de bons hommes en pagne..non non non ils vivent au XXI ème siècle comme vous).
Nous n’avions pas idée à quel point ces gens se battent pour faire survivre leur culture et mettre en avant leur racine sans demander grand chose mais en donnant beaucoup. Alors pour ça respect et merci à eux !
Une semaine à Buenos Aires et nous voilà déjà avec les premières impressions sur la ville mais aussi sur les argentins et le pays tout entier.
Commençons par la mode argentine : les hommes ont un goût certain pour les coupes de cheveux dégarnies sur les côtés et long sur le haut du crâne. Là je vous entends dire : « des punks quoi ?! » , et bien non, parce que le punk, lui, sa crête est lisse et raide ; l’argentin lui, a les cheveux bouclés ! alors du coup ça donne plutôt ça.
Enchainons sur leurs habitudes alimentaires : l’argentin aime boire le maté, partout, tout le temps (Maté = mélange d’herbes, et je rajouterais pour ma part : indigeste, amer, infâme). Ce n’est pas rare de les croiser avec leur thermos d’eau chaude sous le bras et la tasse dans la main. Je dirais que le maté est pour eux ce que le sac à main est à la femme, voir la ventoline pour l’asthmatique.
Partout, tout le temps et à tous les âges…
Au menu de leur restaurant favoris : la « parrilla », comprenez de la viande, beaucoup de viande en très grande quantité voir à volonté. Soyez attentifs, parfois une rondelle d’aubergine se cache sous un amas de pièces de boeuf savoureuses…
Mais où est la rondelle d’aubergine ?
Quelques mots sur la ville : Je ne vais pas vous la décrire en détails, il existe déjà des tas de blog ou site pour ça, et qui, j’en suis sûre le feront bien mieux que moi. Par contre je donnerais bien mon avis héhé .
Buenos Aires est une ville très agréable à flâner avec plusieurs quartiers qui nous auront particulièrement plu comme SAN TELMO et son marché aux allures de brocante de village ; la BOCA avec ses maisons des toutes les couleurs et enfin RECOLETA avec ses parcs, ses musiciens et son musée des beaux arts…D’autres musées et notamment celui du BICENTENARIO nous auront permis de comprendre plus aisément les problèmes économiques actuels, l’inflation du pesos et le développement du marché noir (et oui, se remettre de quatre coups d’états en passant par 5 présidents différents en 15 jours n’est pas un modèle de stabilité).
Et pour se rendre compte en images du caractère de la ville c’est ci-dessous.
Et nous, nous continuons avec impatience la découverte du Nord ouest argentin !!!